Animés « Art et Science » wayãpi : des versions multilingues à présent disponibles

En anglais/In english

A world of sound in the Amazon, wildlife imitations and whistled speech of the Wayãpi people

The Anaconda and the color of birds, a Wayãpi story

En espagnol/En español

Mundos sonoros de la Amazonía, imitación de animales y lengua silbada de los amerindios wayãpi

La Anaconda y el color de las aves, historia wayãpi

En portugais / No português do Brasil

Mundos sonoros na Amazônia, imitações de animais e fala assoviada dos Wayãpi do Oiapoque

A Anaconda e a cor das aves, uma história wayãpi

Et toujours disponible en Français

Mondes sonores amazoniens, imitations animales et parole sifflée des Amérindiens wayãpi

L’Anaconda et la couleur des oiseaux – Histoire Wayãpi

+ Accès à l’article « Restitution en Guyane du projet Art et Science « Animer les visions amérindiennes de la Biodiversité » (12 mars 2023)

Changement climatique en Guyane : quels impacts ?

Rapport GuyaClimat du BRGM

Le changement climatique a des conséquences sur l’ensemble des facteurs physiques climatiques dans le monde. La Guyane n’échappe pas à ce phénomène et plusieurs interrogations demeurent sur la quantification de ces changements à l’échelle du territoire. Dans ce contexte, le projet Guyaclimat vise à caractériser l’impact du changement climatique à l’échelle de la Guyane sur différents paramètres physique.

+ Télécharger le rapport Guyaclimat depuis la base InfoTerre du BRGM

+ Replay du Café des Sciences « GuyaClimat » du 20 octobre 2022 à Cayenne

Les cahiers de l’adaptation au changement climatique sur le plateau des Guyanes, de la Fondation de l’Université de Guyane

+ Projet GfClim : Gestion forestière et changements climatiques en Guyane française

Les conditions climatiques sont en train d’évoluer sur le plateau des Guyanes. Attendons-nous à une augmentation des températures et à des variations extrêmes de pluviométrie dans nos contrées, du surplus au déficit, des pluies diluviennes à l’intensification des épisodes secs. Plus intenses et plus fréquents, ces évènements dépassent les moyennes historiques ainsi que la variabilité naturelle du climat. Que va devenir la forêt tropicale humide dans ces conditions? [Lire la suite de l’éditorial dans le cahier de l’adaptation n°1]

+ Ecomatériaux et besoins en construction durable

La Guyane présente un cas atypique dans l’ensemble Français : une population jeune et en forte croissance, une importation massive d’aliments pour se nourrir et de matériaux pour l’habitat, avec un bilan carbone désastreux, et une forêt puissante. Les arbres de cette forêt renferment en effet la moitié du stock de carbone de la forêt française dans leur bois. Mais avec le changement climatique en cours, la forêt guyanaise pourrait à l’avenir ne plus assurer son rôle de puits de carbone [… Lire la suite de l’éditorial de Bernard Thibaut, Directeur de recherche émérite au CNRS et Membre de l’Académie d’Agriculture de France dans le Cahier de l’adaptation n°4]

Restitution en Guyane du projet Art et Science « Animer les visions amérindiennes de la Biodiversité »

Deux rendez-vous sont proposés pour le grand public, à Cayenne et Kourou :

  • Le mardi 21 mars, à 18h. au bar associatif le Bocal/PK ProjeKt association à Kourou
  • Le jeudi 23 mars, à 18h. au café de la gare/Café des Sciences avec la Canopée des Sciences, à Cayenne

[Mise à jour Avril 2023]

+ Télécharger le Flyer de présentation du projet
+ Affiche du projet
+ Programme complet
+ Communiqué de presse

Visionner les deux courts-métrages

Replay du Café des Sciences du 23 mars à Cayenne

MAJ 01/06/23 : Accès aux versions multilingues : cliquez ici

Une série de podcasts « Guyane » publiée par le Journal du CNRS

La collection de podcasts Guyane CNRSleJournal

Le grand inventaire de la forêt guyanaise, avec Laetitia Proux et Stéphane Traissac (UMR EcoFoG), et l’équipe inventaire Guyafor sur la station des Nouragues
Une nuit avec les caïmans (et autres invités surprise), avec Jérémy Lemaire et Rosanna Mangione (Université de Vienne) sur la station des Nouragues
Une cartographie des pratiques durables traditionnelles en Guyane, avec Yazmin Safatle et Damien Davy (UAR LEEISA)
En Guyane, alerte à la papillonite, avec Raphaël Fougeray et Sandra Ianez (UAR LEEISA)
Le jardin extraordinaire de la pharmacopée guyanaise, avec Marc-Alexandre Tareau (UAR LEEISA/CIC-Inserm)

Adansonia : un catalogue annoté des espèces d’arbres de Guyane

Cet important travail scientifique est l’œuvre d’un groupe de chercheurs, botanistes et anthropologues, de diverses institutions. La référence extacte de l’ouvrage est la suivante :

Molino J.-F., Sabatier D., Grenand P., Engel J., Frame D., Delprete G., Fleury M., Odonne G., Davy D., Lucas E.J. & Martin C.A. 2022. An annotated checklist of the tree species of French Guiana, including vernacular nomenclature. Adansonia 44 (26): 345-903. https://doi.org/10.5252/adansonia2022v44a26

+ Consultation libre et téléchargement sur le site de la revue
http://adansonia.com/44/26
+ Via ce même lien il est également possible d’en commander une version imprimée pour 64 € TTC + frais de port.

1811 taxons de 87 familles, dont des nouveautés tant pour la connaissance de la flore guyanaise que pour la science

Les auteurs présentent une liste des espèces d’arbres de Guyane française, basée sur des données issues de spécimens d’herbiers et d’inventaires d’arbres. Les noms ont été vérifiés au regard de toute la littérature taxonomique disponible à ce jour. La liste contient 1811 taxons représentant 87 familles et 421 genres, dont 143 espèces non nommées qui peuvent être soit des espèces non répertoriées précédemment en Guyane française, soit des taxons nouveaux pour la Science.

Des données démographiques originales telles que l’abondance globale, la fréquence maximale locale et la dispersion géographique, sont données pour les 1293 espèces présentes dans les inventaires d’arbres.

Ces travaux ont conduit à la reconnaissance de quelques nouveautés taxonomiques et nomenclaturales, dont une nouvelle combinaison dans le genre Lecythis Loefl. (Lecythidaceae), plusieurs lectotypifications et nouveaux synonymes, ainsi que la réinstallation de Sloanea acutiflora Uittien (Elaeocarpaceae), d’Eugenia sinemariensis Aubl. (Myrtaceae), et de quatre espèces du genre Inga (Leguminosae).

La liste la plus complète des noms vernaculaires

En outre, est fournie la liste la plus complète disponible à ce jour des noms vernaculaires correspondants (4354 pour 1157 espèces) dans 9 langues parlées en Guyane française : Palikur, Kali’na, Teko, Wayãpi, Wayana, Nengee tongo (Aluku/Ndjuka/Paramaka), Créole, Français, et Portugais du Brésil. Le catalogue est complété par des index des exsiccata, des noms vernaculaires et des noms scientifiques. La partie introductive est proposée en français et en anglais.


Résumé en anglais/
Abstract : We present a list of tree species of French Guiana, based on data collected from herbarium specimens and tree inventories, and verified against all available taxonomic literature to date. The list contains 1811 taxa representing 87 families and 421 genera, including 143 unnamed species which either may be species not previously recorded in French Guiana, or taxa new to Science. Original demographic data such as global abundance, local maximum frequency and geographic dispersion, are given for the 1293 species present in tree inventories. Our work has led to the recognition of certain taxonomic and nomenclatural novelties, including a new combination in Lecythis Loefl. (Lecythidaceae), several lectotypifications and new synonyms, as well as reinstatement of Sloanea acutiflora Uittien (Elaeocarpaceae), Eugenia sinemariensis Aubl. (Myrtaceae), and four species of Inga (Leguminosae). In addition, we provide the most comprehensive list available to date of corresponding vernacular names (4354 for 1157 species) in 9 languages spoken in French Guiana: Palikur, Kali’na, Teko, Wayãpi, Wayana, Nengee tongo (Aluku/Ndjuka/Paramaka), Creole, French, and Brasilian Portuguese. The checklist is complemented by indexes of exsiccata, vernacular names and scientific names. The introductory part is available in French and English.

ZDUC : une recherche-action avec les communautés Palikur pour une gestion participative et concertée des espaces forestiers en Guyane

Vannerie traditionnelle palikur au village Norino de Macouria

Environ 8% du territoire de la Guyane est sous statut de Zones de Droits d’Usage Collectif (ZDUC). Ce statut instauré en 1987 reconnaît l’exercice de droits d’usage traditionnels et de subsistance aux communautés amérindiennes et bushinenguées sur le territoire. Il s’applique sur 7 000 km2 des 84 000 km2 de surface totale de la Guyane. Une partie de ces ZDUC (un peu plus de 1080 km2) sont situées dans le domaine forestier permanent de l’Etat (DFP) qui couvre pour sa part une surface forestière de 24 000 km2 (2,4 millions d’hectares) sur la partie nord de la Guyane.

L’Office national des Forêts est responsable pour l’Etat de la gestion durable et multifonctionnelle de ce DFP, selon un plan d’aménagement forestier. Cette sorte de feuille de route propose un classement des divers massifs forestiers en séries d’usage, avec pour chacun des objectifs de gestion adaptés. Les ZDUC sont l’une de ces séries, s’appliquant donc sur quelques 4,5 % de l’ensemble du DFP de Guyane.

Construire la concertation sur la « Palikur Giwaxrikis » / la terre des Palikur

L’objectif du projet Feder ZDUC « Palikur Giwaxrikis » / La terre des Palikur porté par le CNRS et financé par le Fonds européen de développement régional, était de mettre en place, sur une durée d’un an, un dispositif de recherche appliquée visant à la construction d’une procédure de concertation formalisée pour le dialogue et le partage de connaissances entre les communautés Palikur et l’ONF, afin d’aboutir à une gestion durable des espaces forestiers concernés. Le périmètre du projet est celui des textes réglementaires qui concèdent des droits d’usage sur des terrains forestiers situés sur les communes de Kourou et Roura à des habitants de villages Palikur de Macouria (villages Kamuyeneh, Yapara, Norino) et Roura (village Favard). Au total cela représente une surface d’environ 304 km2, soit environ 28% des ZDUC du DFP.

Consolidation du label PEFC du domaine forestier permanent de Guyane

Le projet, cloturé en décembre 2022, a permis plusieurs avancées. Il a favorisé les relations et le dialogue entre les communautés amérindiennes et les acteurs institutionnels et une intégration plus forte de tous dans la gestion de la forêt et la protection de l’environnement et la biodiversité. Des documents d’aménagement concertés ont pu être élaborés, en conformité avec le code forestier. Par leur aspect inclusif et participatif et la prise en compte du savoir empirique des populations, ils viennent consolider la certification de la gestion durable (label PEFC) du domaine forestier permanent.

Des cartes bilingues français/parikwaki (langue des Palikur) ont été produites dans un cadre de réunions et ateliers participatifs, soutenu par des formations, y compris techniques pour l’usage de logiciels de cartographie tel QGIS ou d’outils GPS par exemple. Elles présentent le territoire actuellement utilisé par les communautés ainsi que les pratiques culturelles importantes liées à la forêt et aux rivières.

Des ressources d’information disponibles

Un livret informatif sur le projet a été édité, ainsi que divers supports de communication écrits ou vidéo : un court-métrage global sur la culture Palikur, les zones de droits d’usage collectif et la méthodologie du projet, et quatre courts-métrages individualisés sur chaque village, leur histoire, leur culture, leur projet.

Ces produits, accessibles par les liens ci-dessous, permettent de mieux comprendre les enjeux de part et d’autre, les positions parfois asymétriques, mais aussi les dispositifs de concertation – Palikur Giwaxrikis en est un exemple – mis en place pour minimiser les écarts et aboutir à un plan de gestion durable et bénéfique à tous.

+ Présentation vidéo globale du projet (réalisation : Guillaume Legal)

+ Playlist des courts-métrages vidéos sur chaque village (réalisation : Guillaume Legal)
+ Livret informatif disponible en pdf ici
+ En savoir plus sur le projet avec le podcast CNRSLe Journal « Une cartographie des pratiques durables traditionnelles en Guyane » du journaliste Clément Baudet (décembre 2022).

Une équipe projet

Le projet a été piloté par l’anthropologue Yazmin Safatle, ingénieure de projet CNRS, et Damien Davy, également anthropologue, ingénieur de recherche CNRS au LEEISA. Côté ONF, les correspondants étaient Aurélie Cuvelier, responsable d’aménagement forestier, et Ismaël Parsemain, chargé du Plan d’aménagement. Le projet a également reçu l’appui de médiateurs/trices pour chaque village, facilitant la communication et aidant activement au déploiement du projet par l’organisation des réunions et ateliers.

Le rapport final permettra de consigner le déroulement du projet et les améliorations envisageables, pour un appui futur à des projets similaires. Les restitutions qui auront lieu dans les prochains mois feront vivre le projet dans la durée.

Sculpture zoomorphe palikur au village Kamuyeneh de Macouria

Visite en Guyane de la ministre de la Recherche et de l’Enseignement supérieur

En embarquant sur les moyens en mer du LEEISA et de l’IRD avec les chercheurs de l’équipe EDYLIC, la ministre a pu découvrir les enjeux de la mangrove guyanaise et son rôle de nurserie et nourricerie pour les espèces halieutiques, ainsi les spécificités du littoral sous influence de l’Amazone.

Elle s’est également rendu à Awala-Yalimapo pour visiter la nouvelle station de recherche de l’ouest guyanais, tout juste livrée la veille, le 15 décembre 2022. Elle a mis l’accent lors de ce déplacement sur l’importance des sciences participatives et d’une recherche qui répond aux attentes et besoins du territoire guyanais, par le développement des sciences humaines et sociales et la formation des jeunes.

Lors de son séjour, Sylvie Retailleau a également annoncé la mise en place d’une fond spécifique de 15 millions d’euros pour renforcer la connaissance scientifique des environnements ultra-marins.

Sylvie Retailleau, ministre de la Recherche et de l’Enseignement supérieur, à bord du navire Ayawande pour une découverte de l’estuaire du Mahury le 15 décembre 2022.
La ministre de la Recherche et de l’Enseignement supérieur visite la station de recherche de l’ouest Guyanais à Awala-Yalimapo le 16 décembre 2022.
La ministre de la Recherche et de l’Enseignement supérieur visite la station de recherche de l’ouest Guyanais à Awala-Yalimapo le 16 décembre 2022.

+ Fiche presse de la visite de l’estuaire du Mahury le 15 décembre

+ Fiche presse de la visite de la station de recherche de l’Ouest guyanais le 16 décembre

+ Dans la presse : Recherche : le ministère crée un fonds spécifique aux Outre-mer, Guyaweb, 16/12/2022