Station de recherche des Nouragues

La mission de la station de recherche des Nouragues est de promouvoir la recherche scientifique en forêt tropicale humide, dans un site aussi éloigné que possible de l’influence directe des activités humaines.

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Camp de Saut Pararé, station scientifique des Nouragues

Vue du haut de l’inselberg des Nouragues, 411 m. d’altitude

Chantier de remplacement des batteries d’alimentation électrique du camp Inselberg des Nouragues, juin 2022. Les anciennes batteries à eau distillée nécessitaient un entretien délicat opéré par les chefs de camp. Arrivées en bout de course, elles ont été remplacées par des batteries de nouvelle génération « Plomb-Carbone » dites « sans entretien » et particulièrement durables. Le nouveau dispositif, installé par la société AES Industrie de Kourou, vient sécuriser l’alimentation en 220 volts du camp avec un pilotage de la distribution électrique par « système intelligent » depuis le transformateur/onduleur. Les nouvelles batteries, alimentées par la turbine, l’installation solaire et un groupe électrogène qui intervient en appoint assurent maintenant 90% de la distribution sur le camp. Deux circuits directs alimentent en parallèle certaines prises depuis les différentes installations. Avec ce chantier, les camps scientifiques des Nouragues en Guyane poursuivent leur transition vers des systèmes énergétiques plus durables et écologiques.

Juin 2022. Sur la station scientifique des Nouragues en Guyane française, ce pont suspendu sécurise la traversée de la crique pour accéder au site d’étude du Grand Plateau. Il a été construit dans le cadre du plan de rénovation pluriannuel financé jusqu’en 2027 par le CNRS.

Forêt dense humide près du camp Inselberg. La station scientifique CNRS des Nouragues est située au cœur d’une réserve naturelle nationale en Guyane française. Cette réserve classée en 1995 occupe une surface de 1000 km2 et protège des territoires de forêt tropicale humide dite « primaire » représentative de la zone est-amazonienne. Sous une apparente homogénéité, l’espace forestier de la réserve est en réalité assez hétérogène. La forêt dense humide est très largement dominante et diversifiée à l’image de la Guyane qui compte 1200 espèces d’arbres. Elle cotoie d’autres milieux comme la forêt ripicole des bords de rivière, la forêt de lianes ou les cambrouses (massifs arbusifs). Cette diversité permet une biodiversité riche aux Nouragues tant pour la flore que pour la faune.

Panneaux d’orientation sur le chemin qui relie les deux camps de Pararé et Inselberg, distants d’environ 8 km, sur la station CNRS des Nouragues. La signalisation des différents sites de travail a été étendue à l’ensemble du périmètre forestier dédié à la recherche scientifique au cœur de la Réserve naturelle des Nouragues, permettant aujourd’hui aux visiteurs d’emprunter en confiance les layons et de sécuriser les missions.

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PLEEA : Plateforme d’écologie expérimentale amazonienne La mission de la plateforme PLEEA est d'héberger les deux modèles d’études privilégiés de l’équipe EEBA : amphibiens et papillons. Ces modèles sont le support de travaux sur les processus de polymorphisme et de diversité chimique. Trois serres sont déjà en fonctionnement sur le site de Montabo, occupant une surface de 300 m². La plateforme PLEEA est adossée à un laboratoire de biologie moléculaire et à une plateforme de chimie analytique en développement sur le campus de Montabo. Laboratoire de chimie et biologie moléculaire Cette plateforme mutualisée pour les analyses de chimie et de biologie moléculaire en appui des programmes de recherche développés en Guyane sur l'étude de la biodiversité est en cours de montage sur le campus de recherche de Montabo à Cayenne. OHM Oyapock L'Observatoire Hommes-Milieux Oyapock en Guyane française est un dispositif scientifique créé en 2008 pour développer la connaissance anthropologique et sociologique des populations qui vivent sur les deux rives du fleuve Oyapock, aux confins de la Guyane française et du Brésil, frontière entre les deux pays.

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