Une série de podcasts « Guyane » publiée par le Journal du CNRS

La collection de podcasts Guyane CNRSleJournal

Le grand inventaire de la forêt guyanaise, avec Laetitia Proux et Stéphane Traissac (UMR EcoFoG), et l’équipe inventaire Guyafor sur la station des Nouragues
Une nuit avec les caïmans (et autres invités surprise), avec Jérémy Lemaire et Rosanna Mangione (Université de Vienne) sur la station des Nouragues
Une cartographie des pratiques durables traditionnelles en Guyane, avec Yazmin Safatle et Damien Davy (UAR LEEISA)
En Guyane, alerte à la papillonite, avec Raphaël Fougeray et Sandra Ianez (UAR LEEISA)
Le jardin extraordinaire de la pharmacopée guyanaise, avec Marc-Alexandre Tareau (UAR LEEISA/CIC-Inserm)

Accès à l’eau potable : pratiques et représentations dans la région de l’Oyapock

En Guyane, quelques 40000 personnes, soit près de 15% de la population, n’auraient pas accès à l’eau potable selon les chiffres officiels. L’enquête anthropologique menée depuis 2019 par Priscilla Thébaux à Saint-Georges de l’Oyapock dans le cadre de sa thèse de doctorat permet de préciser les pratiques, les discours et les représentations des usagers de cette commune.

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Publication scientifique sur les forts impacts d’une faible déforestation en Guyane sur la faune sauvage.

Le plateau des Guyanes, incluant le Nord du Brésil, la Guyane et le Surinam, constitue l’une des zones équatoriales les moins impactées par les activités humaines. En Guyane par exemple, plus de 90 % du territoire est couvert de forêt primaire. Pourtant, l’accroissement démographique et le développement de l’activité minière, tant légale qu’illégale, tendent à augmenter les perturbations anthropiques, et génèrent une disparition locale de la forêt primaire au profit de zones minières, agricoles ou urbanisées. Une étude publiée dans la revue Nature Communications le 7 juin 2022, montre qu’un faible taux de déforestation cause un déclin drastique de la biodiversité. En effet, la perte de moins de 11 % de la surface forestière est liée à un déclin de plus du quart des espèces de poissons et mammifères. Ce déclin de biodiversité affecte en particulier les espèces considérées comme en danger par l’Union Internationale de Conservation de la Nature (UICN), ainsi que celles ayant des fonctions particulières, telles que les poissons herbivores ou les grands mammifères prédateurs. Ces modifications pourraient altérer le rôle que jouent ces organismes dans le fonctionnement des écosystèmes, ainsi que les services qu’ils procurent aux sociétés humaines. Les résultats de cette étude alertent donc sur l’impact important de faibles taux de déforestation sur les écosystèmes encore peu anthropisés.

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