Sa thèse en poche, Morgane poursuit sa route à Toulon dans le sud de la France. Elle intègre dès janvier le MIO – Institut méditerranéen d’océanologie pour un contrat post-doctoral de neuf mois. Son travail va contribuer à un programme de prévision morphologique de plage du côté de Fréjus.
Un dossier de presse relatif à cette visite a été publié en ligne par Ifremer, comportant des fiches sur les projets développés localement. N’hésitez pas à les consulter :
L’Aquarium tropical vous propose pour la 4e édition de la Fête de l’océan un tour du monde à la découverte des richesses marines, avec pour la première fois un événement participatif en ligne et en direct !
Animée par Fred Courant de l’Esprit Sorcier, et Dominique Duché, directeur de l’Aquarium tropical, la Fête de l’océan 2020 vous emmène des côtes bretonnes à celles de la Réunion, de la Polynésie aux mangroves de Guyane, de la cuisine d’un chef étoilé aux fonds marins de Méditerranée.
Véritable voyage dans l’océan vivant, cette émission en ligne articule des séquences avec des experts de la vie marine et des quizzs pour toute la famille. Le public est invité à poser des questions en direct sur Facebook aux spécialistes et à relever des défis depuis chez eux. Une fête participative pour tous !
Plus d’une vingtaine de chercheurs, médiateurs scientifiques, plongeurs, cuisiniers, entrepreneurs viendront témoigner en direct de leur engagement pour la biodiversité de l’océan.
Rendez-vous de 7h à 8 h en Guyane pour la 1ère partie du voyage avec une mise en appétit et un petit tour dans l’océan Indien…
Puis de 12h à 13h30 pour la 2e partie du voyage : Baleines, algues, herbiers, mangrove et récifs, de la métropole à la Polynésie, en passant par la Guyane et les Caraïbes !
La carte n’est pas le territoire. Œuvre de l’esprit, interprétation de l’espace, elle est restée longtemps l’apanage du pouvoir, l’expression des dominants, véhiculant des représentations partiales, douteuses ou orientées. Une mise en ordre qui fabrique parfois l’ordre bien réel de nos sociétés. Dressé dans les années 1970, ce constat critique bouleverse encore aujourd’hui la lecture des cartes.
L’Atlas critique de la Guyane, ouvrage collectif sous la direction des géographes Matthieu Noucher, chargé de recherche CNRS à l’UMR Passages , à Bordeaux, et Laurent Polidori, directeur de recherche au sein de l’UMR CESBIO, à Toulouse, questionne à travers quelques quatre-vingt contributions des cartes existantes en procédant à une analyse virtuose de tous les grands problèmes, de leur fabrique (confiner, délimiter, détecter, collecter, nommer) à leur usage (mesurer, planifier, révéler, figer, relier). Il traite aussi des thèmes cruciaux de la Guyane en produisant des cartes originales sur les frontières, le littoral, la forêt, les circulations, l’orpaillage, la toponymie, la topographie, le foncier, l’urbanisme, les relations géopolitiques, la biodiversité…
Le 2 février est l’occasion de rappeler l’importance des mangroves et de tous les écosystèmes qui y évoluent à travers la célébration de la Journée Mondiale des Zones Humides. Ctte année, Michèle Pernak qui travaille à l’ifremer au sein de l’unité LEEISA à Cayenne, nous invite à partager son quotidien de scientifique sur le littoral. Depuis plus d’un an Michèle a pour mission principale d’effectuer un inventaire du patrimoine biologique vivant dans les estuaires, mangroves et eaux côtières et de cartographier les habitats abritant ces communautés en Guyane. Embarquez avec elle le temps d’une une mission en mer.
La finale régionale du concours Ma thèse en 180 secondes s’est déroulée le jeudi 11 mars 2021 à l’Université de Guyane. Huit doctorants ont bien voulu se prêter au difficile exercice, et on les en félicite. Parmi eux Hélène Gomes, qui réalise une thèse Ifremer au sein du LEEISA. Son travail porte sur la modélisation des pêcheries locales. Hélène a la lourde tâche de mettre au point une équation qui retranscrit des données de capture et lie tous les paramètres qui influent sur les dynamiques des populations de poissons : relations entre les espèces, surface de mangroves, températures de l’eau, pression de pêche, etc. En jouant sur ces paramètres, elle essaye de prédire l’évolution des pêcheries, mais aussi d’imaginer le meilleur équilibre entre toutes les contraintes, qu’elles soient d’ordre écologique ou économique. Pour la voir expliquer son travail, rendez-vous entre la minute 53 et la minute 56 du facebooklive de MT180 Guyane.
La Guyane, délimitée par ses fleuves-frontières, l’Oyapock et le Maroni, est un territoire amazonien français d’Amérique du Sud, remarquable par la richesse de sa biodiversité. Le littoral guyanais, qui s’étend sur 350 km entre les estuaires de ces deux fleuves, est extrêmement instable, sans cesse modifié par des bancs de vase formés par les sédiments charriés depuis le delta de l’Amazone au Brésil qui se déplacent le long des côtes. S’y développe une mangrove, parmi les mieux préservées au monde, au cœur d’enjeux écologiques considérables du fait de son rôle de nourricerie et de nurserie pour de nombreuses espèces et de sa capacité à stocker le carbone.
Très productives en matière de pêche, les franges maritimes guyanaises subissent de fortes pressions sur les ressources halieutiques tandis que de nombreux changements socio-environnementaux s’opèrent sous l’effet d’une forte croissance démographique et de migrations humaines importantes. La Guyane doit ainsi relever aujourd’hui de nombreux défis environnementaux, humains et économiques.
Cet ouvrage, richement illustré, est à la fois une vitrine du littoral guyanais et de ces estuaires exceptionnels, et une invitation à repenser les interactions entre l’homme et son environnement.
Ouvrage réalisé en partenariat avec le Laboratoire écologie, évolution, interactions des systèmes amazoniens (CNRS –IFREMER-Université de Guyane) et le soutien du FEDER FSE Guyane.
La formation scientifique de haut niveau Ecole thématique Mangrove(s), initialement programmée en 2020 mais reportée en raison de la crise Covid, est reprogrammée du 11 au 15 octobre 2021, à Awala-Yalimapo. Les pré-inscriptions sont ouvertes et prolongées jusqu’au 1er juin 2021.
Dernière minute (Avril 2021): en raison des contraintes de déplacement depuis et vers la Guyane française dans le contexte Covid, la tenue de l’Ecole thématique est actuellement incertaine. Nous invitons cependant tous les intéressés de se pré-inscrire (sans engagement), ceci afin de faciliter la prospective concernant cette ET.
L’enjeu de cet atelier prospectif était de partager une réflexion sur la mise en œuvre d’un dispositif d’observatoire de long terme de l’environnement et de la biodiversité autour de la mangrove de Guyane. Il a réuni les porteurs du projet, les responsables des principaux réseaux élémentaires qui composent l’IR ILICO ainsi que des gestionnaires des milieux côtiers et estuariens (Office de l’Eau, DGTM, OFB).
La mangrove de Guyane est le support de déjà nombreuses connaissances obtenues de manière renforcée ces dernières années par des programmes développés au niveau du GDR LiGA (Groupement de recherche « Littoral de Guyane sous influence amazonienne »), un PEPS (programme exploratoire) de site en Guyane et un programme de pépinière interdisciplinaire financé par la Mission pour l’interdisciplinarité du CNRS, de 2013 à 2018. Dans le cadre du récent atelier prospectif ILICO, il s’agissait de réfléchir aux cibles du site pilote et de mettre en perspective les moyens nécessaires.
Deux priorités : qualifier l’état des milieux et transposer le modèle
La trentaine de participants a identifié deux priorités pour ce futur observatoire : parvenir à qualifier l’état des milieux, en définissant des indicateurs pouvant faire l’objet de suivis de long terme, et parvenir à transposer le modèle de site pilote guyanais à d’autres mangroves de par le monde où même en Guyane. Il est en effet avéré qu’il existe plusieurs milieux de mangroves à l’échelle même de ce territoire ultramarin, dans un continuum terre-mer qui couvre plus de 300 kilomètres, soumis à l’influence du panache sédimentaire du fleuve Amazone. La dynamique côtière extrêmement originale du plateau des Guyanes, sans doute le seul espace mondial à connaître un cycle naturel de destruction et renouvellement permanent des mangroves, est à la fois un point de fort intérêt et un défi, tant pour installer des dispositifs que des protocoles de mesures dans la durée.
L’issue de cet atelier va permettre de faire progresser ces réflexions vers un développement opérationnel de ce site pilote, observatoire de long terme de l’environnement et de la biodiversité des écosystèmes à mangrove de Guyane.
Cette courte vidéo présente la routine d’une mission de terrain à Awala-Yalimapo. On y suit une équipe du laboratoire LEEISA, basée le temps de la mission dans la station de recherche de l’ouest guyanais.